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La Maison Léon Moor a été inaugurée !
La Maison Léon Moor a été inaugurée !

L’asbl La Croisée et le Kiwanis Malmedy Hautes Fagnes, à travers sa Fondation, sont heureux de vous annoncer la concrétisation de leur projet de construction d’un immeuble de studios pour personnes handicapées adultes et du siège social et administratif de L’ASBL La Croisée, aboutissement d’un travail de plus de dix années de préparation. 

La fondation
Rappel du contexte.

 

La Fondation a été créée par les membres du Kiwanis Club de Malmédy.

Le Kiwanis Malmédy-Hautes Fagnes avait consacré, depuis sa création, une grosse partie de ses efforts au bénéfice des handicapés mentaux de notre région.

L'idée est ensuite venue de canaliser ces actions ponctuelles et pluridirectionnelle, de mieux cibler les objectifs et de les rassembler dans une structure permanente.

La structure choisie par ses promoteurs, le Kiwanis Malmédy-Hautes Fagnes, est la création d'uns A.S.B.L., certes soutenue, pour ne pas dire portée à bout de bras  par ce Service Club, mais qui soit une A.S.B.L.distincte de son parrain. et qui puisse  fonctionner sous forme de Fondation. Par la suite, ses statuts d’ASBL ont été transformés en statuts de Fondation, au sens strict, pour répondre à la nouvelle loi du 2 mai 2002.

 

Qu’a fait la Fondation, depuis sa création, en l’an 2000 ?

 

Notre première tâche  a été la récolte de fonds.

Pour récolter des fonds, il faut d’abord se faire connaître : soirée théatrale, exposition de peintures, conférence avec Pie Tshibanda, sensibilisation des services-club régionaux, tout cela dans le but, en plus de la récolte de fonds, de rencontrer des gens et de faire parler de nous dans la presse.

Une autre tâche a été de rencontrer toutes les personnes et institutions, qui ont une expérience de la situation des Handicapés Mentaux Adultes (H.M.A.), soit parce qu’elles ont un H.M.A. dans leur famille, soit parce qu’elles représentent une institution impliquée dans la prise en charge des H.M.A..

 

Nous avons fait connaissance avec les uns et les autres, en les invitant à nos conseils d’administration, en organisant des réunions, des goûters-rencontres,  soirée d’information.

 

Le but était de

1) faire un inventaire de ce qui existait dans notre ville et ses alentours, afin d’éviter les doubles emplois ;

2) connaître les vrais besoins.

 

Le Besoin prioritaire.

 

L'objectif social.de notre " Fondation pour l'Aide aux Déficients Mentaux Adultes ". est d'apporter une aide matérielle ou morale soit à toute personne adulte handicapée mentalement, soit aux associations qui leur viennent en aide (art. 3 des statuts de la Fondation, publiés au Moniteur Belge du 2 mars 2005). Cet énoncé ne précise évidemment pas le type d’aide utile à apporter.

Mais, suite à nos investigations, nous avons été frappés par un fait de société nouveau dont les conséquences angoissent la parentée des personnes handicapées.

Ce nouveau fait de société, c'est l'allongement spectaculaire de l'espérance de vie des handicapés mentaux.

 

Durant ces 50 dernières années, suite aux progrès de la médecine et de la chirurgie, grâce à l'amélioration des conditions de vie, .la multiplication des prises en charge et la qualité des soins, la moyenne de vie des handicapés mentaux est passée de 20 à 50 ans et même 60 ans, selon certains auteurs.

Les conséquences de ce fait de société, c'est l'angoisse des parents qui assistent au vieillissement de leur enfant handicapé, alors qu'eux-même sont confrontés à leur propre vieillissement et à leur propre mort !

Le problème de l'  "après-parents"  est bien résumé dans les questions que ceux-ci se posent et nous ont si souvent posées:

-que deviendra notre enfant après notre mort?  qui s'en occupera ?

-quels liens affectifs aura-t-il encore dans l'institution où il " sera placé " (comme on dit pudiquement) ?

 

Donc, de plus en plus de handicapés mentaux adultes vont se retrouver sans famille, sans chez-soi, sans foyer, alors  que justement leur handicap en font des êtres totalement dépendants des autres.

           

En conclusion, il y a chez nous un réel  manque de logement décent pour HMA.

 

Que faut-il entendre par « manque de logement » ?

C’est la conséquence du moratoire qui, en Belgique, limite l’aide sociale, en bloquant le nombre de logements subsidiés, malgré le nombre de demandeurs, qui va en grandissant, en raison de :

-  l’allongement de la durée de vie des HMA ;

-  la famille actuelle du handicapé  est une cellule rétrécie se limitant aux parents vieillissants, tandis que la fratrie est disséminée en autant d’autres petites cellules où les couples (et leurs enfants) sont loin d’être prêts à accepter dans leur propre logement  le frère ou la sœur, le beau-frère ou la belle-sœur handicapées.

 

Que faut-il entendre par « manque de logement décent » ?

Même si en Belgique le nombre de logements subsidiés est insuffisant, il ne faut pas en déduire qu’on laisse les gens abandonnés sur le carreau ; ils seront recueillis par le CPAS et seront placés, par exemple, dans une Maison de Repos. Mais est-ce là la place des handicapés ? Est-il décent de mettre  un handicapé mental de 40 ans avec des personnes qui terminent leur vie ?

C’est bien là l’angoisse des parents qui voient leur enfant handicapé avancer en âge, alors qu’eux même assistent à leur propre vieillissement.

 

 

Notre projet

 

Nous avons comme objectif de mettre à disposition un immeuble pouvant héberger des  HMA. (donc un Centre de nuit, pour le distinguer du Centre de jour, dont nous avons un exemple à Malmedy)  avec une capacité d’accueil pour 8 personnes.

 

Pourquoi une « capacité d’accueil pour 8 personnes » ?

Parce que plus de 8 serait un investissement irréaliste ; moins de 8 ne serait pas rentable.

Il faut en effet tenir compte d’une « masse critique », en dessous de laquelle les frais de fonctionnement et d’encadrement par pensionnaire hébergé ne sont plus supportables.

 

Tenant compte de ce qui nous a été aussi confirmé, à savoir que le fonctionnement d’une telle maison est d’une grande complexité et nécessite le recours à des professionnels du social, notre rôle se limitera à  mettre à disposition un immeuble pouvant héberger des  HMA, mais ce ne sera pas notre rôle de le gérer, parce que nous n’y connaissons rien. D’où l’opportunité de travailler en synergie avec des institutions locales existantes.

 

 

L’avancement du projet

 

Pour faire décoller le projet, le C.A. de la Fondation a jugé opportun de nous tourner vers d’autres partenaires, par ex. CPAS, institutions de guidances, …       Pourquoi ?

  • Le  SEUL patrimoine de la Fondation ne permet pas de construire un projet; or, sans projet, nous ne serons jamais soutenu. Il faut donc échapper à ce cercle vicieux.

  • Nous n’aurons pas la capacité d’assurer la gestion d’un centre d’hébergement ; celle-ci doit être réalisée par des spécialistes.

Cette institution, agréée par l’AWIPH, propose à des personnes handicapées, soit un hébergement dans des familles d’accueil qu’elle a recrutée, soit un service d’encadrement (aide à domicile, démarches administratives, recherche d’un emploi, …) permettant à une personne handicapée de vivre dans un logement ordinaire.

 Il est apparu d’emblée que « La Croisée ». était un partenaire :

* incontournable, en matière de savoir-faire dans le fonctionnement d’une maison pour HMA ;

* indispensable, parce que nos disponibilités financières pouvaient s’unir.

 

C’est pourquoi depuis juillet 2010, ce projet est devenu notre objectif commun.

 

L’asbl La Croisée et le Kiwanis Malmedy Hautes Fagnes, à travers sa Fondation, sont heureux de vous annoncer la concrétisation de leur projet de construction d’un immeuble de studios pour personnes handicapées adultes et du siège social et administratif de L’ASBL La Croisée, aboutissement d’un travail de plus de dix années de préparation. 

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